15 transfusions par an nécessaires en France pour l'ensemble des Témoins de Jéhovah de France selon les propres porte-parole des Témoins de Jéhovah !

 

Quand il s'agit de communiquer la Société Watchtower tient  plusieurs langages: Un pour les adeptes, un pour "le monde", un pour les scientifiques ou les hommes de loi.

La communication envers les adeptes sera directe et sans fioriture, celle tournée vers les médias et donc "les gens du monde" sera bien tournée, contiendra de subtiles demi-vérités qui n'iront pas complètement à l'encontre de ce qui est dit aux adeptes car ils font parti du public des médias, mais qui auront des nuances qui ne sont pas faites aux adeptes, la dernière forme de communication sera tournée vers un public plus spécialisé qu'il soit médecin, homme de loi, ou politique.

Un médecin vient de révéler dans le journal Le Monde (27 Octobre 2001) des statistiques réservées au départ aux seuls médecins, jamais au grand jamais, aucune brochure ou magazine TJ ou même discours n'a reconnu les faits que le médecin avance.

Pour bien se mettre dans l'ambiance de ce que déclarent les journaux TJ, voici quelques citations:

 

*** w98 15/12 29  Une décision en faveur du libre choix ***
En fait, les Témoins de Jéhovah ont beaucoup réfléchi à cette question, et ils sont convaincus qu’ils choisissent la meilleure manière de vivre. C’est ce qui les amène à rejeter les risques bien connus liés aux transfusions sanguines et à demander l’utilisation de techniques ne faisant pas appel au sang, techniques qui sont pratiquées couramment dans de nombreux pays et qui n’enfreignent pas la loi de Dieu (Actes 21:25)

*** hb 13  Des substituts de qualité ***
Existe-t-il des moyens légitimes et efficaces de traiter des cas médicaux graves sans utiliser de sang? La réponse est, heureusement, oui.

Notez bien le terme "cas médicaux graves"

*** w90 15/10 21  Regard sur l'actualité ***
Bien qu’elle soit encore considérée comme une thérapeutique qui sauve des vies, la transfusion sanguine provoque la mort de milliers de personnes chaque année. Toutefois, parce qu’ils obéissent à la loi divine sur le sang, les véritables adorateurs de Dieu sont protégés des risques liés à la transfusion. Dieu a ordonné: “Tu n’en mangeras pas [du sang]: tu le verseras sur la terre comme de l’eau (...); ainsi tu seras heureux, toi et tes fils après toi, puisque tu auras fait ce qui est droit.” — Deutéronome 12:23-25, TOB.

*** w90 15/7 30  Regard sur l'actualité ***
Depuis des dizaines d’années, avec fidélité, les Témoins de Jéhovah s’‘abstiennent de sang’ sous quelque forme que ce soit, conformément au commandement donné par la Parole de Dieu en Actes 15:28, 29 et 21:25. La protection que cette position leur a offerte contre les maladies redoutables transmises par les transfusions de sang ne fait qu’illustrer le bien-fondé de leur obéissance aux lois de Jéhovah Dieu.

*** w91 15/6 12  Le sang sauve des vies: Comment? ***
21 Nous l’avons dit, il existe des substituts efficaces du sang qui n’exposent pas le malade aux nombreux dangers liés aux transfusions. Des affections comme l’hépatite ou le SIDA incitent même quantité de gens à refuser le sang pour des motifs non religieux. Certains s’expriment vigoureusement sur cette question; un peu comme s’ils manifestaient en portant une banderole sur laquelle on pourrait lire: “Le sang est mauvais.” Il pourrait arriver qu’un chrétien se laisse entraîner dans cette voie, mais ce serait s’engager dans une impasse. Pourquoi cela?

22 Les vrais chrétiens en sont conscients: même avec les meilleurs soins prodigués dans les meilleurs hôpitaux, un jour ou l’autre tous les humains finissent par mourir. Avec ou sans la transfusion, les gens meurent. Cette vue n’est pas fataliste, elle est réaliste. Aujourd’hui, la mort fait partie de la vie. Il arrive souvent que ceux qui ne tiennent pas compte de la loi de Dieu relative au sang subissent, un jour ou l’autre, les effets néfastes de la transfusion de sang. Certains même en meurent. En outre, il ne faut pas se leurrer: ceux qui survivent aux transfusions n’obtiennent pas pour autant la vie éternelle; le sang ne leur sauve donc pas la vie pour toujours. D’un autre côté, la plupart de ceux qui, pour des raisons religieuses ou médicales, refusent la transfusion mais acceptent des thérapeutiques de remplacement se portent tout à fait bien. Ils peuvent ainsi prolonger leur vie de plusieurs années. Mais pas éternellement.

*** w95 1/8 30  Les transfusions sanguines sont reconsidérées ***
Les Témoins de Jéhovah apprécient l’esprit de collaboration et l’aide des médecins respectueux de leurs convictions religieuses. En retour, ils reçoivent “les meilleurs soins qui soient” tout en gardant une conscience nette devant Jéhovah Dieu. —2 Timothée 1:3.

*** w96 15/1 11  L'humanité a besoin de la connaissance de Dieu ***
 Aujourd’hui, on ne saigne plus les gens ; on introduit du sang dans leur corps par le moyen de la transfusion. Ces techniques ont eu, l’une comme l’autre, des conséquences mortelles. Or, la Parole de Dieu a toujours dit de ‘ s’abstenir du sang ’. (Actes 15:29.) La connaissance de Dieu est invariablement bonne, fiable ; elle n’est jamais dépassée.

  *** w97 15/1 21  Ce que Dieu attend de nous ***
19 Considérer la vie et le sang comme sacrés est-il un fardeau ? Réfléchissons. Est-ce un fardeau de ne pas avoir le cancer du fumeur ? de ne pas être esclave de la drogue sur les plans mental et physique ? Est-ce un fardeau de ne pas attraper le sida, l’hépatite ou une autre maladie par transfusion sanguine ? À l’évidence, rejeter des habitudes et des pratiques aussi nuisibles est dans notre intérêt. — Isaïe 48:17.

*** g98 22/7 23  La dengue : une fièvre transmise par des moustiques ***
Si les pertes sanguines sont importantes, il se peut que les médecins soient enclins à recommander une transfusion. Certains le feront peut-être avant d’envisager les autres possibilités. Cependant, outre qu’elle est contraire à la loi de Dieu, la transfusion sanguine est rarement nécessaire (Actes 15:29). L’expérience montre que la restauration volémique, commencée dès les premières manifestations de la maladie, est l’élément essentiel du traitement. Une bonne coopération entre patient et médecin dans ce domaine peut contribuer à éviter une confrontation relative à la transfusion sanguine. Tout cela montre l’importance d’agir sans tarder lorsque quelqu’un présente des symptômes de la dengue hémorragique. — Voir l’encadré intitulé “ Les symptômes ”.

C'est d'ailleurs un mensonge médical, les restaurateurs de volume plasmatique sont inefficaces dans le cadre d'une anémie sévère, c'est donc pour faire circuler l'oxygène qu'une transfusion est nécessaire. Et le Plasmagel par exemple n'est pas assez au point dans ce cadre, même les écrits des Témoins de Jéhovah reconnaissent que le véritable produit qui remplacera le sang n'est encore que pour le futur, même s'il est proche.

Ces quelques exemples suffisent à illustrer les propos des dirigeants: refuser les transfusions sanguines est une protection médicale pour eux, en utilisant le scandale du sang contaminé ils en oublient que les principaux contaminés de cette affaire étaient les hémophiles qui recevaient des produits de facteur VIII, produits autorisés par les autorités jéhovistes en 1978: Les hémophiles TJ n'étaient pas plus protégés que le reste du monde dans les années 80. Il n'y en a jamais eu une ligne sur ce sujet dans aucun écrit des Témoins de Jéhovah jusqu'à ce jour.

Enfin noter, que je n'ai pas trouvé de passages dans mon CD-ROM des publications des Témoins de Jéhovah reconnaissant les dangers d'un refus de transfusion sanguine, si je me suis trompé, j'espère bien qu'un Témoin de Jéhovah lisant mon article aura la gentillesse de le signaler.

 

Venons en donc à l'article du Monde et commentons-le:

27 Octobre 2001 Le Monde (France)

"Le médecin est soumis à un devoir de persuasion, mais il ne doit pas aller jusqu'à la pression"

"comment analysez-vous l'arrêt du conseil d'état sur les témoins de jéhovah ?

- L'arrêt considère que, dans ce cas précis, où ils étaient confrontés à une situation extrême, les médecins n'ont pas commis de faute en accomplissant un acte indispensable à la survie et proportionné à l'état du malade, quelle que soit la volonté que ce malade avait pu exprimer. C'est donc bien parce qu'il s'agissait d'une situation d'urgence que le Conseil d'Etat a jugé que les médecins n'avaient pas commis de faute en ne respectant pas la volonté exprimée par le malade. L'arrêt a, en effet, annulé la décision de la cour administrative d'appel qui établissait de manière systématique une hiérarchie entre le devoir de sauver une vie et celui de respecter la volonté du malade.

"Dans une situation d'urgence, même s'agissant d'un Témoin de Jéhovah, le malade n'est pas vraiment en mesure de confirmer froidement, posément, une volonté préalablement exprimée dans un contexte qui n'est pas embarrassé par une charge émotionnelle.

C'est d'autant plus vrai dans le cas des Témoins de Jéhovah, ou une situation d'urgence est traité par les Comité de Liaison Hospitalier, structure jéhoviste, qui intervient à l'hôpital même pour informer les médecins des techniques non-transfusionnelles ( ce qui n'est pas mal en soi), mais aussi pour "soutenir" le malade dans sa décision de refuser le sang. Un véritable réseau se met en place au niveau local pour surveiller le malade comme le lait sur le feu, le malade TJ n'a aucun moment à lui pour reconsidérer sa décision dans l'urgence qui est déjà bien assez angoissante comme cela.

- Ces cas de conscience sont-ils fréquents pour les médecins ?

- Ce genre de procédure est rare. Selon les chiffres que nous ont communiqués les témoins de Jéhovah lors d'un récent entretien que nous avons eu avec eux, 1 sur 300 de leurs adeptes sont susceptibles de bénéficier d'une transfusion sanguine du fait de leur maladie tous les ans et 30 d'entre eux sont transfusés contre leur gré. Dans quinze cas, il n'y avait aucune alternative à la transfusion sanguine : le médecin était donc pris, les Témoins de Jéhovah le reconnaissent, entre l'obligation de soins et le respect de la décision du malade. Dans les quinze autres, la transfusion aurait pu être évitée. (c'est moi qui souligne)

Cette statistique n'a jamais été fourni aux adeptes !!!

D'autre part, sur quelles chiffres, les dirigeants Témoins de Jéhovah se basent pour leur proportion d'un cas sur 300 adeptes (250.000 ou 119.000) ? Les dirigeants ont l'habitude quand il s'agit d'informer le public extérieur à la secte de prendre le chiffre de 250.000 (tracts distribués dans la rue, financement du culte) alors que leur statistiques internes donnent 119.000, ont-ils pris ce chiffre cette fois ? Si on prend 119.000, cela donne 1 pour 150. La question reste posée ?

Mais faisons un rapide calcul en prenant le chiffre le plus bas 119.000/300 donne 400 affaires l'année dernière ou la transfusion a été proposée a des patients Témoins de Jéhovah, si l'on soustrait les 30 cas de transfusions, cela donne 370 affaires ou les médecins ont acceptés de ne pas transfuser. Pourquoi les dirigeants jéhovistes continuent-ils dans leur revue à faire croire que beaucoup de médecins sont des méchants et refusent de collaborer ? Que les techniques non-transfusionnelles ne sont pas assez prises en compte ? On le voit l'écrasante majorité des médecins a soigné les Témoins de Jéhovah avec ces techniques. Si l'on prend les 30 cas  ou des médecins se sont entêtés à soigner avec des transfusions cela fait à peine 6% des médecins et encore sur ces 6%, la moitié avaient raison, ce qui ramènent à 3% les médecins entêtés !!! Ne serait-il pas le moment d'arrêter d'affoler les Témoins de Jéhovah de base avec la peur de l'urgence médicale, qui chaque année en Janvier donne lieu à des réunions solennelles de signature de carte pour le refus du sang dans les congrégations ? N'ait-il pas possible de déplacer les malades dans ces 3% de cas ?

Par contre-coup, on se rend compte que les situations d'urgence représentent donc 3% des cas ou la médecine conventionnelle pourrait utiliser le sang. Avec 15 cas pour 119.000 adeptes, on peut du coup évaluer au niveau mondiale, le nombre de cas d'urgence par an, ou des Témoins de Jéhovah ont besoin de transfusions. Si l'on prend le nombre totale de Témoins de Jéhovah dans le monde, soit 5.700.000 en réduisant le nombre encore une fois, cela donne 720 cas par an d'un point de vue mondial, ou un Témoin de Jéhovah se trouve dans une situation ou la transfusion est encore nécessaire !!!

Mais ce chiffre est encore faux, ne sont comptés que les cas de transfusion de force, il n'est pas rapporté les cas où des Témoins de Jéhovah ont acceptés une transfusion dans un état critique, ou encore les cas où la transfusion a eu lieu dans le secret car beaucoup de pays encore n'obligent pas de rapporter l'administration d'une transfusion dans le dossier médical. 

Ce chiffre est encore sous-estimé par le fait que dans beaucoup de pays, les techniques non-transfusionnelles ne sont pas encore disponibles et seul la transfusion peut-être appliquée pour une question de coût ou de moyen  (par exemple l'Afrique)

C'est donc plus d'une dizaine d'Églises de Témoins de Jéhovah qui risquent de mourir par an d'un point de vue mondiale et encore le chiffre est peut-être deux à trois fois supérieur !!!

Mais poussons le raisonnement encore plus loin, la majeure partie des techniques non-transfusionnelles ont été au point ou accessibles à la fin des années 80 dans nos pays occidentaux, de plus les Témoins de Jéhovah ont ces dernières années acceptés de nouveau produits tirés du sang (exemple: l'hémoglobine) malgré toutes ces avancées, encore 15 cas par an ???!!! Qu'en était-il avant ?

Les Témoins de Jéhovah peuvent-ils faire la morale sur le scandale du sang contaminé après cela ? Surtout que leurs hémophiles ont subit ce scandale dans les mêmes proportions que les autres ?

"Au cours des dix dernières années, j'ai été personnellement confronté, dans le domaine du cancer, huit à dix fois à un tel dilemme. S'il n'y a pas une situation d'urgence véritable, si la volonté du malade a été exprimée de manière réitérée et si son avis - et celui de sa famille - est éclairé, il est souvent possible de respecter l'avis du malade. Cette décision peut être triste, dérangeante, mais elle est paisible. L'article 36 du code de déontologie médicale prévoit, rappelons-le, que "le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas" et que, en cas de refus du traitement proposé exprimé par le malade, "le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences". Cette obligation est reprise dans le projet de loi sur les droits des malades, mais, comme le rappellent d'éminents juristes, si la loi est faite pour être respectée, elle est également faite pour être transgressée dans des cas particuliers.



- Arrive-t-il souvent, comme vous l'évoquiez vous-même, que des transfusions soient effectuées contre l'avis du malade ?

- Dans une situation de tout ou rien, il arrive que des médecins prennent leurs responsabilités et transfusent clandestinement. C'est en particulier le cas lorsque le malade est un enfant. Face au risque de voir cet enfant ultérieurement rejeté par sa famille qui le considérerait comme "pollué" par la transfusion, certains médecins font ce choix. Si l'on se réfère à d'autres situations comme celle de personnes commettant une tentative de suicide - on en dénombre une centaine de milliers par an en France, dont environ 12 000 réussies -, je ne connais aucun cas où le suicidant, qui a indéniablement exprimé ainsi sa volonté de mourir, ait poursuivi un médecin pour l'avoir réanimé et sauvé.

Pour toute personne qui a été Témoin de Jéhovah et dépressive, cette comparaison est ironiquement la bienvenue. Pour avoir fait une tentative de suicide à l'âge de 18 ans, alors que j'étais simple "proclamateur" chez les Témoins de Jéhovah, donc même pas baptisé, j'ai eu la visite des anciens en costume cravate deux jours après, si je ne peux nier que l'entretien fût aimable et poli, avec quelques paroles de réconfort plutôt forcées, la punition ne tarda pas à arriver: On me refusa le baptême, alors que j'avais fini "les questions du baptême" qui sont la dernière ligne droite normalement avant le baptême, la raison invoquée fût d'ailleurs hypocrite, on me reprocha d'être un "feu de paille", alors que j'étais proclamateur régulier depuis 4 ans, que je participais aux réunions et à la vie de la communauté. D'ailleurs quelques années après, un ancien (depuis il a quitté les Témoins de Jéhovah) s'excusa à titre privée sur cette affaire. La raison de cette punition était bien ma tentative de suicide.

Le suicide est interdit chez les Témoins de Jéhovah, mais par la redéfinition caractéristique du milieu sectaire, un suicide violent devient un acte de fidélité à Dieu et donc à  la vie, alors que le SOS d'un dépressif devient une faute grave.

Les Témoins de Jéhovah demandent donc bien un droit au suicide, quoiqu'ils en disent, tout en le niant à leurs adeptes même les plus fatigués ou dépressifs. Témoin ce passage, d'ailleurs très clair:

 


- L'état de conscience du malade au moment où la question de la transfusion est posée entre-t-il en ligne de compte dans la décision du médecin ?

- Le code de déontologie prévoit, dans le cas d'un malade hors d'état d'exprimer sa volonté, que "le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité". Dans le cas des Témoins de Jéhovah, la situation est claire, puisque le refus de la transfusion est connu. La question est en revanche plus complexe s'agissant de thérapeutiques différentes des traitements classiques, proposés à un malade. En dehors des cas d'urgence extrême où ni le médecin ni le malade n'en ont le loisir, il faut insister sur le temps nécessaire au malade pour réfléchir et exprimer sa volonté.

- Quelles règles guident, selon vous, une bonne information du malade ?

- Le médecin est soumis à un devoir de persuasion, mais il ne doit pas aller jusqu'à la pression. Il se doit d'expliquer convenablement à son malade les raisons qui lui font proposer telle thérapeutique. Un médecin a d'ailleurs déjà été condamné pour n'avoir pas accompli ce devoir de persuasion, de négociation avec son patient, à qui il avait mentionné, sans plus insister, l'intérêt d'une vaccination antitétanique en présence d'un risque avéré de tétanos.

"Dans le cas où un malade refuse le traitement proposé, il convient de lui faire signer ce refus. En cas de poursuites judiciaires, ce sera un moyen pour le médecin de faire valoir qu'il a bien informé son patient, mais cela ne saurait le dégager de toute responsabilité en cas de préjudice subi par son malade."

Propos recueillis par Paul Benkimoun

Source: ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 28.10.01
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226-238700-,00.html