Le député William Dawson
Dirigea les attaques du congrès contre

la diffusion de messages subliminaux.







Les réactions de Washington.



Les réaction sur la manipulation subliminale se répandirent jusqu'à Washington, D.C., là, une poignée de législateurs lancèrent une brève campagne pour éradiquer la menace subliminale en bannissant cette technique. Le député William Dawson, un Républicain de l'Utah, dirigea les attaques du Congrès contre le subliminal. En Octobre 1957 Dawson demanda à la Federal Communications Commission (FCC) de mettre sur le devant de la scène le " jeu secret " qui se produisait dans un cinéma du New Jersey. Dawson déclara que les méthodes subliminales, si elles étaient efficaces, entraînaient " des aspects dangereux voire traumatisants." A ce moment, il mis en garde, contre le fait que "utilisées à fin de propagandes politiques, cela pourrait mener à l'établissement et le maintient d'un gouvernement totalitaire."

Quelques semaines plus tard, la FCC produisit une notice publique sur les projections subliminales déclarant qu'il fallait "être prudent en utilisant la nouvelle technique et cela dans l'intérêt évident du public." Ce genre de prise de position mesurée ne satisfit pas le député Dawson. Durant plusieurs mois, il demanda sans succès à la FCC d'interdire le subliminal.

Cherchant à calmer la peur du congrès et à sauver sa clientèle en rapport avec sa technique de publicité subliminale, James Vicary, en janvier 1958 produisit son show subliminal dans la capitale de la nation, plusieurs membres du congrès et un représentant de la FCC John Doerfer assistèrent à la démonstration de la technique controversée. Dans un studio de télévision de Washington, Vicary montra au petit groupe un film de quelques minutes entrecoupé de messages insérés comme « mangez du pop-corn. ».



Durant la projection, le Senateur Charles E. Potter du Michigan déclara: "Je pense que je veux un hot dog." Blague mise à part, Potter déclara qu'il pensait que la technique ne devait pas être utilisé à la télévision avant que des régulations fédérales soient établies.

Vicary utilisa l'occasion pour amoindrir la puissance du subliminal, appelant cela " une forme douce de publicité" et "une très mauvaise force de persuasion." L'homme qui donna naissance à la vague de peur du subliminal assura à son audience officielle qu'il insisterai pour que les téléspectateurs soient informés par avance par les stations qui utiliseraient le subliminal. En plus, déclara Vicary, quelquesoit le pouvoir du subliminal, il peut rendre de bons services en diffusant des messages du genre "Combattez la Polio."

Tout au long du débat sur la publicité subliminale, Vicary se déclara favorable à toute régulation du gouvernement, mais serait contre toute tentative d'interdiction de diffusion subliminale. " Nous avons une liberté de communiquer," déclara-t-il. "Si nous rentrons en désaccord; nous irons jusqu'à la Cour Suprême et certaines décisions y seront prises."

Le député Dawson, qui assista aussi à la démonstration du subliminal de Vicary, resta un opposant actif de la nouvelle technique. Dans un rapport qu'il transmis au Congrès deux semaines plus tard, il statuat que le dossier du subliminal méritait une action immédiate de la part des instances du FCC. "Si cela ne fonctionne pas, les stations de télévision doivent en être informées," dit-il. "Si cela marche, cela doit-être strictement régulé, si bien sûr on permet cette technique. Le ciel sait très bien, au combien les flatteries de la publicité visible sont difficiles à résister. Pensez si vous le voulez aux effets d'un appel invisible à 'boire plus de bière' dans le subconscient d'un téléspectateur adolescent." Malgré la requête de Dawson, la FCC abandonna l'idée de réguler le subliminal. Doerfer expliquera dans sa lettre à Dawson que la Commission n'était pas sûre d'avoir l'autorité légale de bannir un contenu publicitaire, même s'il était caché.

Pendant que Vicary visitait Washington, la station KTLA de Los Angeles annonça son projet de diffuser des messages subliminaux. La station promis que les messages seraient pré-annoncé aux spectateurs et , seraient au moins au départ, non-commerciaux. "Nous allons flashé des choses genre 'Rejoignez l'Armée' ou 'Donnez au petites soeurs des pauvres,'" déclara le directeur général de KTLA Lew Arnold. " La prochaine étape sera de promouvoir nos propres émissions. Ensuite -- et je pense que c'est dans longtemps -- nous tenterons une approche commerciale."

Ce fût effectivement dans longtemps, car quelques semaines plus tard, les créneaux horaires pour les messages subliminaux furent annulés avant même d'avoir été lancés. Selon le New York Times, la nouvelle de planifier ce genre de diffusion ne plut pas aux téléspectateurs de KTLA, plusieurs écrivirent des lettres exposant leurs griefs envers le subliminal auprès de la station. En plus des réactions négatives du public, la politique vague de la FCC' sur la diffusion de messages subliminaux à la télévision, força KTLA à reconsiderer son aventure « sous les frontières de la conscience ».

Pendant ce temps, les voisins nordistes de l'Amérique tentaient aussi une incursion dans la zone vierge de la perception subliminale. En Février 1958, la Canadian Broadcasting Corporation annonça avoir tenter sa propre persuasion subliminale, flashant un message caché - "Téléphonez maintenant" -- 352 fois durant un show d'une demi-heure. Les résultats ne furent pas réconfortant pour ce qui est des spécialtes du subliminal comme James Vicary: Sur 500 téléspectateurs observés, seul un reporta une envie urgente de téléphoner. Plusieurs téléspectateurs déclarèrent que l'émission les rendît en colère, ou leur donnèrent envie de boire.

Des évènements comme celui-ci attirèrent l'attention de la presse sur les méthodes subliminales. Dans un éditorial intitulé "La publicité qui n'est pas là" le New York Times alarma que KTLA jouait "certainement avec le feu" en planifiant l'utilisation de communication subliminale. Notant que " personne ne sait vraiment si cela est efficace," le Times argumenta que "toute forme de message qui arrive à une personne sans que sa conscience le sente, l'entende, le voit ou le ressente est une intrusion dans la vie privée de la même manière que George Orwell l'avait imaginé."

Prochain: Vicary révèle tout