Partie 4 : Autres points à Considérer. Conclusions
    Alain Feuerbacher 
  
  La Société soutient actuellement que Jérusalem est tombé 
  en 607 av. J.-C. Cependant, les prédictions de Russell sur 1914, et basées 
  sur celles de N. H. Barbour, donnaient 606 av. J.-C pour la chute de Jérusalem. 
  Pour arriver à celà, Barbour puis Russell ont employés 
  536 avant J.C comme date de la première année de Cyrus, date qui 
  était accepté par quelques spécialistes de l'époque 
  mais pas par le plus grand nombre (le Temps est Proche, p. 42- Anglais). Calculant 
  2520 années à partir de 606 av. J.-C nous parvenons en réalité 
  à l'année 1915 de notre ère. Barbour et Russell avaient 
  négligé le fait qu'il n'existe pas d'année "zéro" 
  entre 1 av. J.-C et 1 de notre ère. La Société n'a commencé 
  à utiliser 607 av. J.-C comme début du Temps des Gentils qu'à 
  partir de 1943, lors de la publication du livre La Vérité Vous 
  Libérera. À la page 238-239, dans une tentative d'explication, 
  [3] il est rapporté que le Temps des Gentils a en réalité 
  commencé en 607 av. J.-C en raison de la prise en considération 
  d'une différence dans la façon de débuter l'année 
  entre les calendriers antiques et modernes. Cette interprétation a été 
  conservée depuis. Notez que la date de la destruction de Jérusalem 
  a été explicitement conservée c'est à dire en été 
  de l'année 606 av. J.-C. Cet événement n'a été 
  daté en 607 av. J.-C que l'année suivante, où le changement 
  est alors justifié par une simple note en bas de page à la page 
  171 du livre Le Royaume Est Proche. La note en bas de page prétend essentiellement 
  que le livre la Vérité Vous Libérera a expliqué 
  le changement de date, mais c'est tout simplement faux. 
  Ainsi la prédiction originale sur 1914 était basée sur 
  une date incorrecte. Il faut aussi précisé que pas une des choses 
  visibles que Russell avait prévues pour 1914 ne s'est produite. Toutes 
  les doctrines de la Société actuelles sur 1914, à part 
  la fin invisible du Temps des Gentils, ont été élaborées 
  après 1914 à la suite de l'échec des prédictions 
  originales. 
  De façon intéressante, le livre Révélation - Son 
  Grand Dénouement est proche!, (anglais) à la page 105, mentionne 
  le changement de date, mais dépeint l'histoire comme si Dieu avait diriger 
  d'une façon ou d'une autre les choses et appelle ce changement un " 
  ajustement" : 
  "C'est en 606 avant J.C, que le royaume de Dieu a pris fin, la couronne 
  a été enlevé et toute la terre a été cédée 
  aux Païens. 2520 années en partant de 606 avant J.C , aboutiront 
  à 1914 de notre ère. *" - les Trois Mondes, publiés 
  en 1877, pages 83. 
  * Providentiellement, ces Étudiants de la Bible ne s'étaient pas 
  rendus compte qu'il n'y avait pas d'année zéro . Plus tard, quand 
  la recherche a rendu nécessaire d'ajuster 606 en 607 avant J.C, l'année 
  zéro a aussi été éliminée, pour que la prédiction 
  tombe bien en " 1914." de notre ère - Voir "la Vérité 
  Vous Libérera," ... 
  Notez que le livre Révélation n'est pas clair sur ce qui a exactement 
  nécessité le passage de 606 à 607 av. J.-C. Le livre La 
  Vérité Vous Libérera a seulement rapporté que le 
  début du Temps des Gentils passait de 606 à 607 mais a clairement 
  déclaré que Nebuchadnezzar "a détruit Jérusalem 
  durant l'été de 606 av. J.-C" Cela semble donc être 
  encore un exemple où la Société dissimule simplement une 
  information embarrassante sous de vagues références. 
  Il est logique de penser que la seule raison pour laquelle le livre la Vérité 
  Vous Libérera a changé cette date vient du fait que la Société 
  s'est rendue compte que la négligence de l'année zéro dans 
  le décompte des 2520 années ne pouvait plus être ignorée. 
  De façon intéressante, ce mauvais calcul était connu autant 
  de C. T. Russell que de J. F. Rutherford. La redéfinition de cette raison 
  par le livre Révélation en l'appelant une "recherche" 
  confirme que la Société préférerait que les Témoins 
  ne sachent pas comment la date 607 av. J.-C s'est en réalité imposée 
  dans la doctrine des Témoins de Jéhovah. Voir le livre "la 
  Société Watchtower et la Chronologie Absolue" par Karl Burganger, 
  1981, pour plus d'information. 
  Le Temps des Gentils est-il de sept temps et de 2520 années ? 
  Il n'y a aucune preuve concluante que les sept temps de Daniel 4 s'appliquent 
  à d'autres événements que ceux liés à la 
  folie de Nebuchadnezzar. Il n'y a aucune preuve que la référence 
  "aux temps des nations" de Luc 21:24 s'applique à ces sept 
  temps. L'affirmation que les sept temps se réfèrent en réalité 
  à sept périodes de 360 années chacune exige une longue 
  chaîne de raisonnements bancals, tirant des textes bibliques de ci et 
  de là, sans justificatif probant. La Société ainsi que 
  d'autres ont fait beaucoup d"effort pour réunir dans une chronologie 
  unifiée sur la base du principe d'un jour pour une année les divers 
  chiffres mentionnés dans la Bible : 1260 jours, 1290 jours, 1335 jours, 
  2300 jours, trois temps et demi, etc. Toutes ces théories ont été 
  abandonnées pour la simple raison qu'elles se sont révélées 
  fausses. Toutes les prédictions basées sur ce genre de calcul 
  ont échoués. 
  Certains versets des Saintes Ecritures indiquent que Jésus a été 
  intronisé peu de temps après sa résurrection en 33 ans 
  de notre ère, pas en 1914. "À celui qui vainc je lui accorderai 
  de s'asseoir avec moi sur mon trône, comme j'ai vaincu et me suis assis 
  avec mon Père sur son trône." (Actes 3:21) "il [Jéhovah] 
  l'a relevé d'entre les morts et l'a assis à sa droite dans les 
  lieux célestes, bien au-dessus de tout gouvernement, autorité, 
  pouvoir et seigneurie." (Eph. 1:20, 21) "Toute autorité m'a 
  été donné dans le ciel et sur la terre." (Mat. 28:18) 
  Comment, alors, peut-il être tenu que "Jérusalem," interprétée 
  comme signifiant le Royaume de Dieu, a été foulée aux pieds 
  par les Païens jusqu'en 1914 ? La Société n'a jamais expliqué 
  d'une manière satisfaisante comment le piétinement de Jérusalem 
  par les Païens s'est arrêté en 1914. 
  Est-ce que le terme parousia employé en Mat. 24:3 signifient "présence" 
  ou "venue" ? 
  Matthieu 24:3 a été l'objet de beaucoup de discussion parmi les 
  exégètes Bibliques. Les disciples ont demandé à 
  Jésus (Traduction du Monde Nouveau): 
Quand ces choses auront-elles lieu et quel sera le signe de ta présence et de la conclusion du système de choses ?
  Le mot "présence" est traduit du grec parousia et est d'habitude 
  traduit par "venue". La compréhension habituelle est donc que 
  "le signe" précéderait ou accompagnerait l'arrivée 
  du Christ. La traduction interlinéaire Emphatic Diaglott a traduit parousia 
  par "présence", en 1870 et la Société en a déduit 
  que cela se rapportait à "une présence invisible". [4] 
  si cette traduction de parousia est correcte, les disciples n'ont pas demandé 
  un signe précédent ou accompagnant l'arrivée du Christ, 
  mais un signe qui suivrait son arrivée et marquerait sa présence 
  (invisible). Parousia signifie-t-il alors vraiment "présence ?" 
  Parousia a la signification littérale de "présence" 
  ou "d'être à côté,", mais a aussi comme 
  signification secondaire "arrivée" ou "l'arrivée" 
  et il a comme signification technique "la visite d'un dirigeant." 
  Le Dictionnaire Théologique du Nouveau Testament, édité 
  par G. Kittel et G. Friedrich, consacre quatorze pages sur le mot parousia, 
  treize d'entre-elles "à l'Utilisation Technique du Terme." 
  Il présente des arguments probants pour que parousia, lorsqu'il est employé 
  en rapport avec la seconde venue du Christ, soit traduit dans un sens technique. 
  L'ensemble des traducteurs de la Bible ne soutiennent pas la traduction du mot 
  parousia par "présence". Dans toutes les traductions en dehors 
  de quelques-unes, ils rendent ce mot par "venue", "apparition", 
  "advent", ou par des termes similaires. Ils le font malgré 
  le fait, que tous reconnaissent que "présence" est la première 
  signification. Pourquoi ? Est-il logique de croire que tant d'experts de la 
  langue originale des Saintes Ecritures grecques ont d'une façon ou d'une 
  autre échoué à saisir le vrai sens de parousia ? 
  Les premiers traducteurs, proches du 1e siècle de notre ère, ont 
  commencé leur travail alors que le grec koine était toujours une 
  langue vivante. Dans presque chaque verset liant parousia à l'arrivée 
  du Christ ils le rendent sous une forme évoquant "la venue" 
  ou "l'apparition". Par exemple la traduction latine, la Vulgate ainsi 
  que des traductions latines plus anciennes ont employé le mot adventus 
  (littéralement "la venue" ) dont le mot anglais "advent" 
  est tiré. Ils l'ont traduit ainsi bien que la première signification 
  de parousia soit "présence." Pendant des siècles, le 
  motif de cette traduction est resté un mystère, jusqu'à 
  ce que des fouilles au début du siècle aient mis à jour 
  des centaines de milliers d'inscriptions et de textes qui ont révolutionné 
  la compréhension du grec koine. Par exemple, on a constaté que 
  la Bible a été écrite dans la langue du peuple. 
  Le mot parousia a révélé toute sa signification comme par 
  exemple dans le travail du Professeur Adolf Deissmann en 1908, Light from the 
  East , l'article sur le mot parousia commence avec l'explication suivante : 
  Une nouvelle fois une des idées centrales de la plus vieille forme d'adoration 
  Chrétienne reçoit plus de lumière des nouveaux textes, 
  viz. parousia [parousia], ' l'apparition, l'arrivée, ' un mot exprimant 
  les espoirs les plus ardents de St Paul. Nous pouvons maintenant dire que la 
  meilleure interprétation de l'espoir Chrétien Primitif sur la 
  Parousia est le vieux texte de l'Apparition, ' Contemplez, votre Roi vient. 
  ' [Matthieu 21:5].Du début de la période Ptolemaique jusqu'au 
  deuxième siècle de notre ère, nous sommes capables de suivre 
  ce mot dans les régions de l'est comme une expression technique désignant 
  l'arrivée ou la visite du roi ou de l'empereur. 
  Ainsi il y a un consensus général parmi les chercheurs modernes 
  pour que parousia dans les Saintes Ecritures grecques, quand il est utilisé 
  pour désigner la seconde arrivée du Christ, soit employé 
  dans le sens technique d'une visite royale. Une telle visite aboutit bien sûr 
  à une présence, mais l'accent est mis sur l'arrivée. 
  La Société a donné plusieurs explications sur les raisons 
  qui la poussait à rendre systématiquement parousia par "présence". 
  Après avoir reconnu les points expliqués ci-dessus à propos 
  de la signification technique de parousia, la Traduction Interlinéaire 
  du Royaume (Kit), 1969, déclare : 
  Cependant, cela ne nie pas ou réfute que dans les Saintes Ecritures grecques 
  Chrétiennes ce mot a la signification de présence quand il est 
  employé en relation avec Jésus Christ ou d'autres. Pour savoir 
  ce qu'un mot signifie le contexte des Ecritures est plus décisif que 
  l'utilisation de papyrus externes pour traduire ce mot d'une façon technique. 
  Malheureusement l'argument n'est pas développé et aucun exemple 
  n'est donné pour expliquer en quoi le contexte prouve cela. 
  Il est fourni un article plus récent sur parousia dans la Traduction 
  du Monde Nouveau des Saintes Ecritures avec Références, 1984 pp. 
  1576-7 (l'Annexe 5b-Anglais), qui commence en citant quatre traductions de la 
  Bible qui rendent parousia par "présence" en Mat. 24:3. Cependant, 
  les trois premières ont été publiées avant les découvertes 
  de Deissmann et ses collègues et la quatrième n'est autre que 
  la Traduction du Monde Nouveau. L'ouvrage de référence principal 
  cité, la Parousie de Israel P. Warren, date de 1879. 
  Plusieurs lexiques grecs modernes sont mentionnés, qui tous donnent "présence" 
  comme étant la signification première de parousia. Mais il n'est 
  pas dit aux lecteurs que ces mêmes lexiques soulignent que ce mot est 
  employé dans son sens technique quand les Ecritures grecques se réfèrent 
  à la parousia du Christ. Le TDNT (le Dictionnaire Théologique 
  du Nouveau Testament) qui consacre plus de 13 pages sur 14 à ce sujet, 
  explique la raison de cette utilisation. 
  Le livre Perspicacité, Vol. 2, p. 676 (anglais), se réfère 
  au Vines Expository Dictionary of Old and New Testament Words pour soutenir 
  la traduction de parousia par présence. Même si ce dictionnaire 
  est en général un excellent ouvrage de référence, 
  W. E. Vines était membre d'une branche des Frères de Plymouth 
  et était un des partisan les plus zélé de la doctrine "de 
  l'enlèvement secret de l'Eglise" . C'est apparemment la raison pour 
  laquelle il a donné à la définition de parousia le sens 
  qui soutenait ses idées théologiques, mais cela provoqua plusieurs 
  conflits entre lui et les autres chercheurs bibliques. 
  La Traduction Interlinéaire du Royaume a déclaré comme 
  nous l'avons plus haut qu'il faut examiner le contexte d'un mot dans les Saintes 
  Ecritures pour en comprendre sa signification correcte. Que nous montre le contexte 
  de Mat. 24:3 ? 
  En premier lieu, il ne peut être nié que la seconde venue du Christ 
  est "la visite d'un roi." Que les disciples aient employé le 
  mot parousia dans son sens technique est clairement indiqué par Matthieu 
  24 dans son ensemble. La Société l'admet elle-même dans 
  son livre le Royaume de Dieu de Mille Ans s'Est Approché (1973-Anglais) 
  aux pages 168-9. Les disciples ont-ils pensé à une présence 
  invisible et ont-ils voulu en connaître le signe, en Matthieu 24:3 ? La 
  Tour de Garde du 15 janvier 1974 (Anglais) , donne la réponse à 
  la page 50 : 
  Quand ils ont demandé à Jésus, "quel sera le signe 
  de ta présence ?" Ils n'ont pas su que sa présence future 
  serait invisible. (Mat. 24:3) Même après sa résurrection 
  ils ont demandé : "Seigneur, est-ce le temps ou tu rétablis 
  le royaume d'Israël ?" (Actes 1:6) Ils cherchaient un rétablissement 
  visible. 
  Maintenant, s'ils ont pensé que la présence future de Jésus 
  serait visible, pourquoi auraient-ils demandé un signe qui prouverait 
  la présence invisible de Jésus ? Sa présence visible ne 
  serait-il pas un signe assez visible? Il est plus logique de penser qu'ils ont 
  voulu connaître le signe accompagnant ou précédant son arrivée, 
  comme cela est confirmé par la façon dont Jésus a répondu 
  à leur question. Après avoir mentionné des guerres, des 
  famines , des tremblements de terre, puis la grande tribulation et sa venue 
  dans les nuées, il déclare : 
  Maintenant apprenez du figuier l'illustration de ce point : Aussitôt que 
  sa jeune branche devient tendre et qu'apparaissent les premières feuilles, 
  vous savez que l'été est proche. (Mat. 24:32) 
  Noter qu'il n'a pas dit : "aussitôt que sa jeune branche devient 
  tendre et qu'apparaissent les premières feuilles, vous savez que l'été 
  est présent." Il continue : 
  De même aussi vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez qu'il 
  est à la porte. (Mat. 24:33) 
  "Toutes ces choses," donc, prouveraient qu'il "est à la 
  porte," pas qu'il a déjà passé la porte et qu'il est 
  maintenant invisiblement présent, de même que la jeune branche 
  du figuier portant ses premières feuilles prouve que "l'été 
  est proche," pas que l'été est présent. La comparaison 
  est donc la suivante - l'été est proche tout comme Christ est 
  proche. Interpreter cette illustration comme voulant dire que l'été 
  est présent n'a aucun sens , toute l'illustration tourne autour du fait 
  que l'été n'est pas encore là. Évidemment "toutes 
  ces choses" mentionnées par Jésus précéderaient 
  son arrivée, et non pas la suivraient. Ce point donne une perspective 
  très différente sur le reste de Matthieu 24, passage sur lequel 
  la Société se base toujours . Il doit aussi être gardé 
  à l'esprit qu'aucun des événements visibles que C. T. Russell 
  avait prévus avant 1914 ne s'est en réalité produit. 
  Que ce que nous développons ici est sûrement la bonne compréhension 
  de ce passage des Ecritures peut être vérifié par la façon 
  dont Marc 13 rend la question des disciples à Jésus. La question 
  en rapport avec "le signe" ne se réfère qu'à 
  la seule destruction du temple. Il est impossible de supposer qu'ils avaient 
  besoin d'un quelconque "signe" pour être convaincus que le temple 
  était détruit ou que sa destruction avait eu lieu. Ils ont plutôt 
  voulu des indications sur ce qui allait se produire avant cet événement. 
  The New English Bible montre clairement cela dans la façon dont elle 
  rend Marc 13:4 : 
  ' Dis-nous, ' ont-ils déclaré' quand cela arrivera-t-il ? Quel 
  sera le signe du moment où l'accomplissement de tout ceci sera proche 
  ? ' 
  La Traduction du Monde Nouveau rend Matthieu 24:37-39 ainsi : 
  Car comme les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de 
  l'homme.... ils ne prétèrent pas attention jusqu'au moment où 
  le Déluge estt venu et les a balayés tous, ainsi sera la présence 
  du Fils de l'homme. 
  La Traduction du Monde Nouveau avec Références, dans son Annexe 
  5b, p. 1576, (anglais) déclare: 
  Par la comparaison de la parousia du Fils de l'homme avec "les jours de 
  Noé," en Mt 24:37-39, il est évident, que ce mot signifie 
  " présence ." 
Ce n'est pas vraiment évident. Au contraire, Jésus ne compare pas la parousia avec la période précédant le Déluge, mais avec l'arrivée soudain du Déluge. Notez comment la Nouvelle Version Standard américaine rend ces versets :
  la venue du Fils de l'Homme sera comme les jours de Noé .... ils n'ont 
  pas compris avant que le Déluge n'arrive et les a tous emporté; 
  ainsi sera l'arrivée du Fils de l'Homme. 
  L'arrivée du Fils de l'Homme est mise en parallèle avec l'arrivée 
  du Déluge. Tout Comme le Déluge, son arrivée sera un événement 
  révolutionnaire, une intervention divine qui incontestablement changera 
  immédiatement la situation de toute l'humanité. De même 
  qu'aux jours de Noé, les hommes ont été pris au dépourvu 
  en plein milieu de leurs occupations quotidiennes, ainsi en sera-t-il aussi 
  au "jour où le Fils de l'homme doit être révélé." 
  (Comparez Luc 17:30 et Mat. 24:39) 
  D'autres passages de la Bible indiquent que sa parousia viendra sans avertissement. 
  Les versets après Matthieu 24:37-39 montrent cela très clairement 
  : 
  Alors deux hommes seront aux champs : l'un sera pris, l'autre abandonné; 
  deux femmes travailleront au moulin : l'une sera prise et l'autre abandonnée. 
  Les événements sont clairement dépeints comme arrivant 
  soudainement et sans avertissement. Comment pourraient-ils être logiquement 
  appliqués à une période qui dure déjà depuis 
  presque quatre-vingts années ? 
  Dans certaines paraboles Jésus a souligné la necessité 
  pour ses serviteurs d'être en alerte et sur leur garde et il présente 
  ses paraboles dans le contexte du retour d'un maître à sa maison. 
  L'arrivée du maître est ce qu'il décrit, pas une quelconque 
  présence invisible. Ce n'est pas comme si le maître était 
  dans les parages et transmettait invisiblement un jugement sur ses domestiques. 
  Au contraire, le retour du maître, sûrement inattendu, est évident 
  pour tous ses domestiques, fidèles comme infidèles. Son arrivée 
  et son jugement ne sont pas invisibles, mais de façon ouverte. 
  En ce qui concerne "le signe composé" que la Société 
  déclaré existé en Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21 ? Ces 
  signes incluent des guerres mondiales, des famines, des pestes, des tremblements 
  de terre et l'anarchie généralisée. L'avis de beaucoup 
  de commentateurs de la Bible est aujourd'hui bien récapitulé par 
  plusieurs déclarations des premières Tours de Garde. La plupart 
  des témoins de Jéhovah seraient étonnés de savoir 
  que C. T. Russell avait un avis complètement opposé à ce 
  que l'organisation affirme aujourd'hui. 
  La Tour de Garde de mars 1884 incluait la question d'un lecteur et la réponse 
  de Russell : 
  Est-ce que Mat. 24:6 qui parle "de Guerres et de rumeurs de guerres" 
  est un signe de la fin de l'Âge de l'Évangile ? 
  Réponse: Non; nous le pensons pas. Les guerres et les rumeurs de guerres 
  ont caractérisé l'histoire de la terre, avec une fréquence 
  variable, depuis la chute de l'homme. Mais les Saintes Ecritures nous assurent 
  que le temps de la fin de l'Âge de l'Évangile, ou la fin de la 
  domination "du prince de ce monde," témoignera d'une guerre 
  plus générale et répandue que nous avions connu alors, 
  impliquant tous les pouvoirs de la terre .... 
  Ainsi les famines, les pestes et les tremblements de terre ne doivent pas être 
  particulièrement considérés comme des signes de la fin. 
  Quoiqu'ils soient sans aucun doute fréquents et peut-être encore 
  plus dans les temps de la fin, tout comme les guerres ils font partie de la 
  politique de Satan depuis le début. 
Un article de la Tour de Garde de Septembre 1884, écrit par H. Grattan Guiness, déclare :
  Considérons maintenant le sujet des signes des temps. Beaucoup de remarques 
  sur ce sujet sont faites qui trahissent une volonté de comprendre la 
  nature des signes qui sont selon les Saintes Ecritures indiqueraient "les 
  temps de la fin." Une lecture négligente du discours prophétique 
  de notre Seigneur sur le Mont des Oliviers semble être la cause de ce 
  malentendu. Ses prédictions sur les guerres et les rumeurs de guerres, 
  les famines, les pestes et les tremblements de terre, sont citées comme 
  si de tel choses devaient être les signes de la fin de cet âge. 
  Une attention plus précise sur l'ordre de ses déclarations montre 
  immédiatement que, c'est loin d'être le cas, en fait il mentionne 
  ceux-ci comme des événements caractéristiques et communs 
  du complet intervalle précédent son arrivée. Les guerres 
  et les désastres, la persécution et l'apostasie, le martyr, la 
  trahison, l'iniquité, la prédication de l'Évangile, la 
  chute de Jérusalem, le grand tourment d'Israël, qui, comme nous 
  le savons dure depuis 1,800 ans; sont toutes des choses devant se produire pendant 
  cet intervalle, et ne sont pas des signes de la proximité immédiate 
  de la deuxième apparition du Seigneur. Comment des choses si communes, 
  et constantes pourraient être des signes d'une crise rare et unique ? 
  Quoi de plus commun durant toutes les époques que les guerres et les 
  rumeurs de guerres, les famines, les pestes et les tremblements de terre ? Ceux-ci, 
  marquant le court des temps, ne peuvent pas en indiquer la fin .... 
  .... Non, il n'y avait rien de spécial pour alerter les personnes d'avant 
  le Déluge avant que Noé ne soit entré dans l'arche; rien 
  de spécial pour faire sursauter les hommes de Sodome jusqu'au moment 
  où le feu du ciel est tombé; et comme comme il en était 
  à cette époque, il en sera ainsi de celle-là. Tout continue 
  de manière habituelle, aucun signe pour attirer l'attention du monde. 
  "Aucun des méchant ne comprendra" le véritable état 
  des choses, seulement "le sage" éclairé par le parole 
  prophétique comprendra. 
  Il est clair que si de tels signes sont capables d'interprétations si 
  flexibles et permettent des applications si différentes que la Société 
  Watchtower et d'autres ont donné, certainement ils ne peuvent pas être 
  employés pour prouver que Christ est invisiblement présent depuis 
  1914 et que "le temps de la fin" a commencé à ce moment. 
  Conclusions 
  Toutes les preuves présentées dans cet essai sont suffisantes 
  pour démontrer que les interprétations de la Société 
  Watchtower sont en conflit tant avec la Bible qu'avec les faits historiques. 
  Si les preuves historiques que Jérusalem est tombé en 587 av. 
  J.-C, a lieu de 607 av J.C comme le prétend la Société 
  contredisait des déclarations claires de la Bible, le choix serait difficile. 
  Mais les contradictions sont dans l'interprétation de la Société 
  de parties de la Bible, qui leur donne une autre signification que ce que la 
  Bible donne elle-même. Les incertitudes dans les interprétations 
  humaines sont certainement égales aux incertitudes de l'histoire antique. 
  
  Maintenant, tous ces arguments partiraient en fumée si, comme la Tour 
  de Garde du 1 novembre 1986 (anglais) a dit, à la page. 6 : 
  Quand "les Sept Temps" Finissent-ils vraiment ? 
  Certaines personnes soutiennent que même si "les sept temps" 
  sont prophétiques et même s'ils durent 2,520 années, les 
  Témoins de Jéhovah se trompent sur 1914 parce qu'ils emploient 
  un mauvais point de départ. Jérusalem, prétendent-ils, 
  a été détruite en 587/6 B.C.E., et pas en 607 B.C.E. Si 
  cela était vrai, cela déplacerait le début "du temps 
  de la fin" d'environ 20 années. Cependant, en 1981 les Témoins 
  de Jéhovah ont publié des preuves convaincantes à l'appui 
  de la date 607. ("Que ton Royaume Vienne," pages 127-40, Anglais) 
  De plus, ceux qui veulent priver 1914 de sa signification Biblique peuvent-ils 
  pour 1934 - ou pour toute autre année - prouvés que cette année 
  a eu un impact plus profond, plus spectaculaire sur l'histoire du monde que 
  1914 l'a fait ? 
  La réponse à la question de la Société est un Oui 
  définitif. Beaucoup d'historiens déclarent que l'année 
  de la Révolution française, ou d'autres années, sont plus 
  significatives que 1914 dans l'histoire du monde. Une étude détaillée 
  des affirmations de la Société en ce qui concerne les tremblements 
  de terre, les pestes, les famines et les autres particularités "du 
  signe composé" montre que le 20ème siècle n'est pas 
  plus mauvais et dans certains cas bien meilleur, que les siècles précédents. 
  Par exemple, l'historien Barbara Tuchman, dans son livre A Distant Mirror, montre 
  comment le 14ème siècle était semblable par beaucoup de 
  façons au 20ème siècle et dans certains cas beaucoup plus 
  mauvais. La peste noire, par exemple, a tué environ un tiers de la population 
  mondiale. Rien de celà n'est encore arrivé au 20ème siècle. 
  La preuve formelle que "le signe composé" est un mythe vient 
  du fait que le 20ème siècle a vu une fabuleurs explosion démographique. 
  Si les famines, les pestes et les guerres avaient tué les hommes dans 
  les proportions qu'elles ont générées avant le 20ème 
  siècle nous n'aurions pas un problème de population aujourd'hui. 
  C'est justement ces choses qui avant le 20ème siècle ont empêché 
  l'explosion démographique d'arriver plus tôt. La population mondiale 
  était la même en l'an mil et à l'époque du Christ. 
  Pour ce qui est des tremblements de terre, une recherche sur les données 
  des tremblements de terre mondiaux débutant en 2100 av. J.-C, effectuée 
  par le U.S. Geological Surveys Earthquake Data Base System, montre que 
  le 20ème siècle est à peu près le même que 
  les autres siècles en terme de nombres de tremblements de terre par an 
  et en terme de nombre de personnes tuées par an. En fait les deux décennies 
  avant 1914 ont eu deux fois plus de tremblements de terre de magnitude 8 plus 
  que n'importe quelle décennie depuis. Les chiffres de la Société 
  sont basés sur des données incomplètes et sur une mauvaise 
  utilisation des statistiques. En lisant entre les lignes de certaines Tour de 
  Garde postérieures, il est clair que la Société est consciente 
  de tout cela, mais elle n'a d'autre choix, que de continuer à affirmer 
  ce qu'elle fait depuis les années 1920. 
  Comme indiqué ci-dessus, une analyse détaillée des affirmation 
  de la Watchtower comme quoi "en 1981 les Témoins de Jéhovah 
  ont publié des preuves convaincantes à l'appui de la date 607" 
  dans le livre Que ton Royaume Vienne, montrent que c'est tout à fait 
  faux. Le livre ignore ou déforme beaucoup de preuves, et déclare 
  sans conviction : 
  .... même si les données découvertes sont précises, 
  elles pourraient être mal interprétées par les savants modernes 
  ou être incomplètes de façon à ce que les informations 
  pas encore découvertes puissent résolument changer la chronologie 
  de la période. 
  Clairement, la Société se rend compte qu'il n'y a aucune preuve 
  historique soutenant la date 607. Une chronologie basée sur "des 
  informations non encore découvertes," mais démolies par les 
  information actuelles, n'a aucune fondation. Toutes les idées fausses 
  peuvent ainsi être conservées sur le même principe. Une foi 
  fondée sur de telles idées n'est pas basée sur "la 
  claire démonstration des faits que pourtant l'on ne voit pas" mais 
  sur une crédulité aveugle. 
  Cela doit être inacceptable pour des personnes honnêtes. Ce serait 
  même encore plus mauvais pour eux de sciemment en désinformer d'autres. 
  Le livre de 1974 Tout finit-il avec cette Vie Tous ?, à la page 46, ajoute 
  : 
  Maintenant que vous connaissez ces choses, que ferez-vous ? Il est évident 
  que le vrai Dieu, qui est le "Dieu de vérité" et qui 
  déteste le mensonge, ne regardera pas avec faveur les personnes qui s'accrochent 
  à des organisations qui enseignent le mensonge. (Psaume 31:5; proverbes 
  6:16-19; révélation 21:8) Et, vraiment, voudriez-vous être 
  associés à une religion qui n'a pas été honnête 
  avec vous ? 
  Pour un examen plus approfondi de ces questions, voir le Temps des Gentils Reconsidérés 
  par Carl Olof Jonsson.