Mardi, 7 aout,
SOURCE : Réseau des
Survivants Abusés par des Prêtres
MANCHESTER, N.H.,
le 7 août/PRNewswire/-
la politique officielle et les pratiques de
l'église de Témoins de Jéhovah violent le moratoire du New Hampshire rendant obligatoire
la dénonciation d’abus sexuels et a
mené а l’agression sexuelle d'au moins deux filles, selon un procès civil
qui se déroulera demain devant la Cour Supérieure du Comté Hillsborough а
Manchester NH.
Holly et Heather Berry affirment que leur père
a sexuellement abusé d'elles pendant six ans dans les années 1980 quand elles
avaient entre trois et dix ans. Leur mère, une Témoin de Jéhovah fidèle , a
rapporté ses soupçons sur l’abus а trois des leaders de l'Eglise, mais on
lui a dit "de prier plus sur la situation" et de "devenir une
meilleure épouse," selon le procès. Aucun fonctionnaire de l'Eglise n'est
entré en contact avec les autorités de l'Etat à propos des soupçons, en
violation des exigences légales du New Hampshire qui veulent que des agences
d'application de la loi soient notifiés des soupçons de mauvais traitements
а enfant.
Les défendeurs dans le litige incluent
l’Eglise elle-même (officiellement connu comme la Watchtower Bible and Tract
Society of New york , Inc.), une Eglise locale (la Congrégation de Wilton, NH)
et le père des filles, Paul Berry, qui a été reconnu coupable d'abus sexuel en
octobre de l'année dernière et subi une peine
de 56 ans de prison а la Facilité Correctionnelle du Nord а
Berlin, NH.
"Aucune organisation, même religieuse, n'est au-dessus de la
loi," a dit David Clohessy Of St
Louis, directeur du SNAP, le Réseau de Survivants d'Abus commis par des
Prètres, un groupe d'envergure nationale. "C'est un cas potentiellement
d'une grande portée. Simplement, la question est posée de savoir si la société
civile doit tolérer de prétendue ' pratiques religieuses qui permettent а
des violeurs d’abuser des gosses, de
paralyser la police et de violer nos lois les plus sacrées."
"Comme les enseignants, les assistants
sociaux et d'autres dans des positions dirigeantes, les dirigeants d'églises
doivent protéger les gosses et aider la police а arrêter les
prédateurs," a déclaré Clohessy.
Suivant le dossier, « la politique et
les pratiques » officielles des Témoin de Jéhovah " exigent que
toutes les accusations contre des membres de l'église soient rapportées aux
chefs de l’église, et pas aux autorités
civiles. Dans des allégations de mauvais traitements а enfant, cette
politique exige aussi deux témoins oculaires. En plus, les aînés des Eglises "n'ont aucune expérience ou
formation pour mener des enquêtes sur des mauvais traitements а
enfant," le dossier poursuit. En conséquence, l’accusation allègue que les
leaders des Témoins de Jéhovah "n’ont pas réussi à prendre les mesures
raisonnables" pour protéger les Berry et autres jeunes.
L’accusation attaque l’organisation pour sa
présumée"minimisation, et pour sa tolérance et sa défense d'abus
commis par (des Témoins de
Jéhovah)" et prétend que les Témoins accusés d’abus reçoivent
"habituellement protection,
sympathie et appui de la part de l'organisation." Les leaders de l'Eglise
et ses membres, par exemple, ont parlé en faveur de Paul Berry lors de son
procès.
En plus "de l'échec pour ce qui est de
révéler les soupçons de mauvais traitements а enfant " les accusés
sont mis en examen pour duperie, négligence et infraction au devoir judiciaire.
L’accusation prévoit aussi des dommages monétaires non spécifiés.
Trois aînés de la congrégation de Wilton, Bob Ward, Jim Hilton et Robert
Michalowski, sont mentionnés dans la plainte légale. Sarah Poisson, la mère des
filles Berry, a prétendu avoir parlé plusieurs fois avec ses hommes, expliquant
ses craintes sur le comportement abusif
de son mari. "Aucun des aînés n'a rapporté l'abus soupçonné ... а
n'importe quelle autorité dйsignée," revendique l’accusation.
Les soeurs Berry "continuent а
subir une détresse émotionnelle extrême, et permanente et des souffrances
psychologiques accompagnées de manifestations physiques," déclarent leurs
avocats. Parce qu'elles ont ressentis "la honte, la culpabilité et la
dépression" et ont douté qu’on les croirait, les deux filles étaient
"incapable ou ne voulaient pas" révéler l’abus plus tôt, selon
l’accusation.
Holly Berry, qui a maintenant 22 ans, est
étudiante à Berkeley, CA et Heather
Berry, maintenant 18 ans, vit actuellement à Charlestown, NH.
Les avocats Janine Gawryl de Nashua, NH. et
Jeffrey Anderson de St Paul, Minn., représentent les deux soeurs. Anderson a
traité plus de 400 affaires d'abus par des représentants religieux а
travers le pays.
Tandis que pratiquement chaque groupe
religieux a éprouvé des litiges sur des abus similaires, les Témoins de Jéhovah
n’en représentent qu’une poignée.
Un groupe de soutien pour les hommes et les
femmes victimes de membres des Témoin de Jйhovah et de leurs leaders a
été formé et peut être joint а silentlambs, inc, PO BOX 311, Calvert City, Kentucky 42029
(Téléphone : 270-527-5350 ou 270-559-5345).
SOURCE : Réseau des Survivants Abusés par
des Prêtres
Tiré de http://biz.yahoo.com/prnews/010807/cgtu052_2.html
Et aussi http://www.courier-journal.com/localnews/2001/08/08/ke080801s63099.htm