Les méthodes
de Datation
Alan
Feuerbacher
Les méthodes de datations géologiques ont longtemps été une épine dans la chair de la
société. C'est principalement dû au fait quelles rentrent en conflit avec les
jours de création de la genèse telles que les voit la société : précisément
7000 ans de durée. Cette partie établira que les méthodes de datations sont
raisonnablement précises, et en accords les
unes avec les autres.
Les datations
aux radio-isotopes des fossiles et des événements
géologiques indiquent une explosion de la vie au début de la période cambrienne il y a
environ 600 millions d'années. Une autre manière totalement indépendante des méthodes
de datation aux radio-isotopes prouve la
véracité de la chronologie indépendamment de celles-ci. Ceci est conforme au principe
biblique que " sur la déclaration de
deux ou trois témoins chaque fait peut être établi." Comment surgeler un mammouth[51]
explique:
Les animaux
coralliens vivent à l'intérieur d'une sorte de petite coupe faite de chaux que l'animal
se construit lui-même. La chaux ajoutée est
déposée chaque jour pendant toute la vie de l'animal corallien. Ceci se produit
seulement pendant le jour, parce que les coraux vivent en symbiose avec une plante qui a besoin de la
lumière du soleil pour vivre. Quand le dépôt de chaux cesse la nuit, cela forme une ligne de croissance qui
peut être vue par un microscope. Les différences analogiques entre l'été et l'hiver
permettent de distinguer les lignes de croissance annuelles, dont chacune contient 365
lignes de 24 heures. D'ailleurs il semble même possible de repérer les périodes de
quatre semaines mensuelle dans la croissance des coraux qui vivent dans les zones affectées par les changements des marées. Un
squelette corallien devient ainsi un genre de calendrier, dans lequel le défilement des
jours, des mois, et des années peut être lu.
Ce nest
pas seulement vrai pour les coraux actuels. Des lignes semblables de croissance peuvent
être observés dans les coraux fossiles. Dans le Scientific
American (octobre 1966) le scientifique britannique S. K. Runcorn décrit les coraux
de la période dévonienne (pour lesquelles les calculs radio métriques donnent un âge d'environ 400 millions d'années).
qui, naturellement, sont lointainement liés
aux coraux actuels (ils appartiennent à un groupe éteint appelé Rugosa). Ces coraux du
passé ont les mêmes cycles quotidiens, les
mêmes cycles mensuels, et les mêmes boucles annuelles que ceux daujourdhui.
Cela indique que la lune existent depuis bien longtemps....
Si nous
utilisons les rayures de la croissance quotidienne pour
calculer le nombre de jours par année dévonienne, nous trouvons à notre grande surprise
que leur nombre était autour de 400, plutôt que de 365 comme ils auraient dû être
logiquement.... Si nous observons des coraux en quelque sorte plus jeunes (au carbonifère
tardif, il y a environ 300 millions d'années ), le nombre de jours par année a diminué
à 380 et si nous observons ceux daujourd'hui leur nombre a naturellement descendu
à 365. Ainsi il semble que la terre tourne toujours plus lentement sur son axe. D'autres
organismes différents des coraux présentent les mêmes signes dévidence, comme
par exemple des bivalves apportant en des
informations utiles pour la période de temps sétalant dil y a de 350
millions d'années à nos jour.
En fait les
scientifiques savent depuis une long moment que la rotation de la terre ralentit, et ces
dernières années il a même été possible de mesurer le retardement à l'aide des
nouvelles horloges atomiques. Ce retardement est provoqué par le frottement effectué par
les marées. Il est également possible de calculer combien de jours l'année dévonienne
a dû avoir, fournissant ainsi la preuve que le frottement est identique à maintenant sur
toutes ces années en dautres termes, la lune a toujours maintenu sa position
[ le frottement des marées na réellement changé avec le temps quavec la
dérive des continents qui a changé la
disposition des océans et des continents ]. Le résultat par se moyen a donné une année
de 399 jours. Ainsi la correspondance est extrêmement proche et nous sommes forcés de
conclure que la lune, notre vieil ami, a
toujours été là.
Quant à la
longueur du jour, un livre d'astronomie [ 52] dit que
les variations
de la période de la rotation de la terre ont été détectées en comparant la théorie
nous donnant les positions des corps célestes comme la lune, le soleil et certaines planètes avec les observations réelles
de ces positions. En outre, il est maintenant possible de comparer l'unité de temps
défini par la rotation de la terre à l'unité définie par les horloges atomiques
fortement précises.... les résultats du ralentissement de la rotation de la terre....
donnent un rallongement du jour de 0,0016 seconde par siècle.
Création et
évolution: Mythe ou réalité?[53]
donne encore plus de détails sur le mécanisme.
Les études de
la croissance des coraux fossiles ont apportés une contribution fascinante à la
géochronologie sur les marées et les
rapports entre la terre et la lune. La lune tire l'eau des océans par les marées vers
l'ouest alors que la terre tourne vers l'est. La force des marées agit comme un frein sur
la rotation de la terre, la ralentissant graduellement. Très tôt, au dix-huitième
siècle, Edmund Halley, astronome royal d'Angleterre, avait déjà noté lanomalie
quil y avait entre les emplacements enregistrés des éclipses passées de la lune
et les endroits calculés. Il avait avancé
alors que les différences pouvaient être résolues en prenant en compte un
ralentissement de la cadence de la rotation de la terre. Les astronomes modernes ont
confirmé sa théorie, et par des méthodes précises ont constaté que la terre ralentit
maintenant à la cadence de 0,002 secondes par siècle. Ceci semble très petit, mais peut
être appréciable au-dessus de dizaines de millions d'années.
Le
ralentissement de la rotation de la terre diminue le nombre de jours par année et
provoque léloignement de la lune par
rapport à la terre, de ce fait diminuant l'énergie dans le système de terre-lune [
c'est le moment angulaire qui est diminué ]. La cadence de léloignement de la lune
par rapport à la terre est calculée à
environ 5,6 centimètres par an. [ cela a été directement mesuré au laser. ] Jusque
récemment il n'y avait aucune moyen de tester ces déductions astronomiques, mais la
paléontologie a maintenant fourni un moyen indépendant.
La découverte
a été faite par John W. Wells de l'université de Cornell, un des principaux chercheurs
sur les coraux vivants et fossiles. Wells savait que les squelettes des coraux (et de
beaucoup d'autres genres d'invertébrés) affichent des cercles parallèles de croissance
semblables à la croissance annuelle des arbres. Il pouvait prouver que les bandes
annuelles des coraux vivants sont faites de lignes étroites qui correspondent étroitement à la croissance
par jour.
Avec ses coraux
fossiles, il a enregistré en 1963 que les spécimens de l'ère dévonienne ont fait en
moyenne environ 400 lignes par an, et les coraux du carbonifères environ 380. Les
investigations ultérieures des paléontologues ont prouvé que le nombre d'incréments
journaliers de croissance par an des coraux et des mollusques avait en effet diminué au
cours des temps géologiques.
Les astronomes
avaient déjà calculé que le frottement des marées en moyenne donnait 425 jours par an
dans le cambrien et 400 jours par an pour le dévonien. EN plus de fournir la
démonstration de l'accord entre deux approches scientifiques, le travail de Wells
fournit également une échelle dâge
des fossiles en années, totalement indépendante des méthodes radio métriques.
Surenchérissant
sur la découverte de Wells, Colin T.
Scrutton, du musée britannique dhistoire naturelle,
a trouvé que les bandes mensuelles des
coraux du dévoniens équivalents aux intervalles entre les phases de pleine lune. Il a
trouvé un nombre de 13,03 mois lunaires par année dévonienne de 399 jours. Ce travail a
ouvert une nouvelle zone de recherche historique impliquant le rapport de
terre-lune.