Texas: Encore des Anciens qui refusent de témoigner dans un cas de pédophilie
Traduction JC
27 février 2001
La cour entend un
cas impliquant une confession faite à une église.
Associated Press
Jefferson City, Mo. (AP) – Un plaignant a demandé à la Cour Suprême de
l’État de lui permettre de faire parvenir une citation à comparaître aux
leaders religieux qui ont entendu un homme qui a prétendument confessé avoir
abusé sexuellement deux enfants. Le plaignant du Texas County, Doug Gaston,
veut utiliser les déclarations de Robert Eisenhouer faites aux anciens comme
preuve contre lui dans un cas de viol et de sodomie.
L’épouse
d’Eisenhouer a dit aux enquêteurs qu’Eisenhouer a confessé son implication
sexuelle avec les enfants aux anciens de l’église, dit Gaston. Mais elle a
refusé de témoigner ainsi e témoignage des officiels de l’église était
nécessaire comme preuve de la confession.
Un juge avait
préalablement arrêter la procédure d’envoi des
citations à comparaître auprès des deux officiels de l’église des
Témoins de Jéhovah, disant que la loi de l’État sur laquelle Gaston comptait
violait la protection de la liberté de religion garantie par le premier
amendement de la constitution fédérale.
La loi dit que
n’importe quelle protection légale concernant la communication – à l’exception
de celle entre un avocat et son client – ne s’appliquait pas dans les
situations où est suspecté un abus ou une négligence sur enfant.
Mais Gaston a
demandé à la Cour Suprême de renverser cette décision. « Si nous
contraignons les anciens de l’église à témoigner contre des membres de cette
dernière, est-ce que cela n’affecte-t-il pas de quelque manière l’exercice de
leurs croyances religieuses? » dit le juge de la Cour Suprême Michael
Wolff.
« Oui
absolument », réplique Gaston, mais il dit que c’est une violation permise
parce que l’intention de la loi de l’État est de protéger l’enfant. Joy
Hutcheson, un avocat des officiels de l’église, dit que la loi « attaque
directement la religion ».
La Cour Suprême du Missouri rend une décision favorable en faveur de deux anciens d’une église.
Par : Laurie
Patton, KY3 News.
L’avocat de la
poursuite, Doug Gaston, dit qu’il a des raisons de croire que Robert Eisenhouer
de Cabool, a fait des confidences à propos d’un crime aux anciens de la
congrégation des Témoins de Jéhovah de Cabool. À la fin de 1999, Gaston a cherché
à contraindre les deux anciens, Richard Bloom et Charles Graham, de lui parler.
En janvier, un
juge itinérant a décrété que Bloom et Graham n’étaient pas obligés de se
conformer aux injonctions à comparaître qu’ils avaient reçu. Donc, le
poursuivant en a appelé de cette décision. Dans sa décision de mardi, la Cour
Suprême a déclarée que le juge de première instance avait droit de révoquer les
injonctions à comparaître, lesquels demandaient aux anciens d’amener le pièces
relatives à cette cause criminelle, incluant leurs ‘connaissances
personnelles’.
Eisenhouer doit
faire face à deux accusations statutaires de viol au premier degré et à deux
accusations statutaires de sodomie au premier degré. Gaston pense que
Eisenhouer a confessé ces crimes aux deux anciens. Bloom et Graham ont
argumentés que les injonctions à comparaître
pouvait violer leurs privilèges relatifs aux communications en tant que
ministre du culte, communications qui peuvent légalement être garder
confidentielles dans la plupart des cas. Ils disent que le fait de les forcer à
révéler les détails de la conversation, violerait leurs droits d’exercer leur
liberté de religion, qui sont garantis par le premier amendement de la
constitution des États-Unis.
L’argument de
Gaston est que la loi de l’état exige
que les ministres du culte doivent révéler et communiquer leurs conversations
dans les cas où il y a présomption d’abus d’enfants. Les anciens disent que la
loi de l’état est inconstitutionnelle.
À l’item 6.0 de
la décision, les juges disent qu’une autre loi de l’état, sur laquelle Gaston
s’était aussi basé en guise de soutien pour l’envoi des injonctions à
comparaître, ne permet pas au poursuivant de demander aux anciens d’amener
leurs ‘connaissances personnelles’. Les juges disent que la loi permet
seulement aux injonctions à comparaître d’avoir une portée en ce qui concerne
les « livres, documents, dossiers ou de quelque autre pièces de n’importe
quelle nature pouvant servir de preuve. » Les juges disent que les
‘connaissances personnelles’ ne sont pas des ‘pièces’, qui peuvent être
considéré comme une raison d’emmètre une injonction à comparaître selon
l’esprit de cette loi.
Parce que la Cour
Suprême à pris sa décision, basé sur un point de droit, cette dernière ne s’est
pas prononcée sur la constitutionnalité de l’autre loi qui exige que les
ministres révèlent ce qu’ils connaissent au sujet d’un abus d’enfant. Au cours
d’une interview téléphonique mardi, Gaston laissait sous-entendre qu’il
pourrait faire émettre de nouvelles injonctions à comparaître, lesquelles,
cette fois-ci, ne demanderaient pas à Bloom et Graham d’amener avec eux leurs
‘connaissances personnelles’. Cela permettrait à Gaston d’éventuellement
essayer d’obtenir un jugement sur la constitutionnalité de cette loi de l’état.